La vente en ligne ou le commerce en ligne connait une expansion sur l’ensemble de la planète depuis sa naissance au milieu des années 90. On estime pour le compte de l’année 2017, un chiffre d’affaires de près de 80 milliards d’euros en France. Pour l’avenir, les prévisions sont toutes aussi optimistes avec une croissance de +0,14 % dans le monde.

Sommaire

Une croissance liée aux réseaux sociaux

Une telle croissance est due au développement des réseaux sociaux et à la multiplication des sites d’e-commerces. À cet effet, en plus des sites conventionnels de vente en ligne, à l’instar d’Amazon, de nombreuses plateformes ont émergé ces dix dernières années, donnant à ce nouveau type de commerce une croissance exponentielle.

En outre, il faut noter l’amélioration de la connexion internet et la prolifération de l’usage des téléphones sous systèmes androïde ou iOS, qui ont permis à une grande partie de la population mondiale d’être connectée (environ 47 %).

Cette tendance en forte augmentation qui consiste à utiliser l’internet, aussi bien par les entreprises que par les particuliers pour vendre ou acheter en ligne, interroge aujourd’hui de nombreux spécialistes des questions électroniques sur les risques de cyberarnaque.
Néanmoins, quoique le danger soit vraiment réel, il faut reconnaitre que l’e-commerce a encore de très beaux jours devant lui.

Vente en ligne ou e-commerce, de quoi s’agit-il ?

Si c’est possible de remonter à Michael Aldrich, l’inventeur de la transaction en ligne, c’est néanmoins avec Phil Branderberger que la première transaction aura lieu. En effet le 11 aout 1994, ce dernier effectua via un logiciel de cryptage ce qui sera le premier achat sur une ligne sécurisée de l’histoire.

Derrière un petit clic pour un individu se cache un grand pas pour l’économie

Cet acte mémorable fut transcrit dans les colonnes du New York post en ces termes : « derrière un petit clic pour un individu se cache un grand pas pour l’économie ». Une citation visionnaire qu’illustrent aujourd’hui les nombreux chiffres sur la parfaite santé du commerce électronique dans le monde. Ainsi, on estime qu’en 2018, 43 % de la population mondiale devrait acheter en ligne et que le commerce B2C devrait atteindre 2356 milliards de dollars.

En outre dans le domaine de la publicité, l’internet aujourd’hui tend à ravir la vedette à la télévision. Dans ce contexte, les réseaux sociaux sont de plus en plus sollicités dans les stratégies marketing des différentes entreprises. Ainsi, pour l’ensemble des activités publicitaires dans le monde, on note un taux d’usage de 36,8 % pour l’internet et 34,5 % pour la télévision. Une tendance qui est amenée à progresser les prochaines années en faveur de l’internet.

Commerce en ligne, qu’achète-t-on réellement ?

L’internet est le plus grand marché virtuel du monde avec 3,9 milliards de personnes connectées. Une aubaine pour les entreprises du monde qui profitent de cette interconnexion pour mieux se rapprocher de leur clientèle. De la même manière, les réseaux sociaux sont un creuset de communautés virtuelles où les particuliers offrent également leur service. En outre, il existe également des marketplaces qui sont des plateformes où tout le monde peut venir proposer un service ou un produit.

Selon le type commerce qui est opéré, il existe des termes appropriés. Ainsi distingue-t-on le C2C, le B2C ou encore le B2B.

Le C2C ou Consumer To Consumer

Le C2C désigne les échanges (vêtements, voitures, gadget électronique, etc..), entre particuliers sur le net. Ces échanges ont lieu sur des plateformes aussi variées qu’EBay ou iCollec pour la vente aux enchères et Le Bon Coin ou Topanonnces pour les petites annonces.
Mais il est désormais de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux certaines pages aux allures de marketplace dédiées à cet effet. En outre, les statuts sur Instagram, Facebook, Pinterest ou twitter sont également sollicités dans le commerce C2C.

Le B2C ou Business To Consumer

Très en vogue actuellement, c’est le marché le plus lucratif du e-commerce mondial. Terme utilisé pour désigner les échanges entre les entreprises et les consommateurs, le B2C représentait en 2015 1671 milliards de chiffres d’affaires. En 2018, il représente 2356 milliards de dollars, soit une progression de près de 800milliards de dollars sur à peine 3 ans. Cette tendance est amenée à évoluer et les experts prévoient à l’horizon 2020 plus de 4000 milliards de dollars de chiffres d’affaires.

Dans cette logique de vente en ligne, certains pays se distinguent positivement par le nombre de personnes utilisant l’internet pour opérer des achats :

  • Chine ;
  • États-Unis ;
  • Japon ;
  • Royaume-Uni ;
  • France.

Dans le commerce B2C, les entreprises proposent aux e-clients une gamme variée de services, à savoir :

  • Les produits de grande consommation ;
  • Les offres de voyages et de tourisme ;
  • Les produits vestimentaires, d’habitat, etc. ;
  • Les appareils technologiques tels que les ordinateurs, les télévisions, etc. ;
  • Les prestations à domiciles telles que les travaux de bricolage, le jardinage, la coiffure, etc. ;
  • Le téléchargement de musique ou location de DVD, etc.

Ces e-achats se font ou sur le site de la marque ou sur celui de l’entreprise (55 %) ou encore sur les Marketplace (45 %). En ce qui concerne les Marketplaces, Amazon est le leader incontesté à ce jour avec ses 135 milliards de chiffre d’affaires en 2017, il représente 80 % des achats effectués sur les Marketplace dans le monde.

Néanmoins, il faut particulariser. Amazon est le plus grand supermarché virtuel dans le monde, mais pas le plus grand supermarché au monde. Alibaba le géant chinois monopolise le marché de l’e-commerce en Chine avec ses 454 millions d’utilisateurs en 2016.

Le B2B ou Business To Business

Le B2B désigne les e-échanges entre professionnels ou entreprises. Ce type d’e-échange encore peu pratiqué est amené à connaitre une croissance fulgurante dans les années à venir. D’après une étude publiée par le FEVAD, ce secteur du e-commerce est amené à connaitre une croissance de plus de 30 % d’ici 2020.

On peut citer les produits suivants comme objet d’e-échanges entre entreprises :

  • Véhicules utilitaires ;
  • Matériels BTP ;
  • Bureautique ;
  • Articles de textile (vêtements, casquette pour le personnel, etc.) ;
  • Produits de restauration.

L’e-market et les nombreux risques d’arnaque

Si tout porte à croire que l’e-commerce a de très beaux jours devant lui, il faut noter néanmoins les nombreux risques liés aux arnaques sur le net. En effet, malgré le fait que l’usage du net soit pratique et rapide pour s’approvisionner ou pour commercer, il n’en demeure pas moins qu’il demeure un terrain favori pour les arnaqueurs.

Les pertes se chiffrent en milliard chaque année et les victimes sont tout aussi nombreuses. En France en 2015, on dénombrait environ 840 000 victimes. Malgré les nombreuses mesures prises, il revient plus à l’internaute de faire preuve de vigilance. Les e-commerces les plus touchés sont le C2C et le B2C.

Trouver la bonne e-boutique : le challenge de nombreux internautes

Il existe de nombreuses plateformes de vente sur internet, mais certaines sont réputées et connues. Dans le monde, Amazon domine largement le marché des marketplaces, mais dans chaque pays de la planète existe souvent un leader. En Afrique par exemple, Jumia fait figure de référence ; en Chine, c’est Alibaba ; en France, c’est Amazon, mais on peut également acheter sur Aliexpress sans se faire arnaquer. Cette dernière plateforme est la filiale du géant chinois Alibaba et se classerait au cinquième rang des Marketplaces selon le classement publié par LSA en 2017.

 

Trois règles de conduite qui vous garantissent un achat profitable

Les internautes ont tendance à privilégier les couts bas, une tendance qui les amène à faire du shopping sur des plateformes douteuses. Il est vivement conseillé en cas d’achat sur le net :

  • De vérifier la fiabilité du site ;
  • De vérifier si les prix affichés sur le site de vente incluent d’autres frais supplémentaires ;
  • De consacrer du temps à la lecture des conditions générales liées à la prestation de service de la plateforme.

L’e-commerce représente l’avenir du commerce mondial, les prochaines années seront particulièrement intéressantes en termes de chiffre d’affaires avec le renforcement de certains leaders tels qu’Amazon ou Alibaba. Mais il y aura également la venue de l’Inde ou le marché est encore balbutiant. Mais l’on estime déjà que d’ici 2025, le marché chinois du cybercommerce équivaudra à ceux des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni réunis. L’Asie totaliserait alors plus de la moitié des e-commerçants du globe.